Conflit Israélo-palestinien : Les cours du gaz s’envole après l’offensive du Hamas
Après l’offensive surprise de ce week-end du Hamas contre Israël, les répercussions sur le plan économique ne se sont pas fait attendre. Lundi, les cours du pétrole se sont envolés et les prix du gaz ont bondi, après l’annonce de la fermeture d’un champ gazier en Israël.
L’envolée du gaz européen
Lundi, les cours du gaz ont connu une montée en flèche spectaculaire, suscitant des inquiétudes sur l’approvisionnement énergétique. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a grimpé d’environ 15,87 %, atteignant 44,30 euros le mégawattheure (MWh). Cette hausse ramène les prix du gaz à leurs niveaux les plus élevés depuis la fin du mois de septembre.
L’escalade du conflit au Moyen-Orient a semé la panique sur les marchés énergétiques européens, alimentant les craintes de perturbations de l’approvisionnement en gaz naturel. Les investisseurs redoutent que le gaz en provenance d’Iran, qui transite par Israël, ne soit interrompu en raison des récents développements.
Le pétrole suit la tendance
Outre le gaz, les prix du pétrole ont également connu une augmentation significative en réponse aux craintes liées aux perturbations de l’approvisionnement. Dans la soirée de ce lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a grimpé de 3,95 %, atteignant 87,92 dollars. De même, le baril de West Texas Intermediate américain pour livraison en novembre a enregistré une hausse de 4,23 %, s’élevant à 86,29 dollars. Les deux références mondiales du pétrole brut ont même brièvement dépassé les 5 %, le Brent atteignant un pic à 89 dollars le baril.
Les deux références mondiales de l’or noir, le baril de Brent de la mer du Nord et le West Texas Intermediate américain étaient en hausse d’un peu plus de 4%. Le baril s’établissait à plus ou moins 87 $. Mais soyons de bon compte, ce n’est pas non plus une hausse spectaculaire. Il y a deux semaines à peine, le pétrole flirtait avec les 100 $ le baril. Peut-on s’attendre à une vraie flambée des prix du pétrole ?
