Connu devant le petit écran à travers les émissions « Wa Grand Place » ou encore « Penco », Pape Sané « a finalement été, après quelques heures d’interrogatoire, placé en garde à vue ».
Le confrère serait arrêté pour “diffusion de fausses nouvelles”.
Le journaliste-chroniqueur devrait être présenté au Procureur de la République ce mardi sauf changement de programme.
Ce qui est reproché à Pape Sané ?
L’arrestation de Pape Sané est intervenue après l’émission ”Keppar Gui” sur la radio Walfadjri. Elle serait liée à une publication sur sa page Facebook dans laquelle le chroniqueur rendait un hommage à l’ancien Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, Général Jean Baptiste TINE.
“Les Sénégalais ne vous oublieront jamais…”
« Limoger un officier général, de surcroît le Haut Commandant de la gendarmerie nationale sans même qu’il ait eu l’occasion de faire ses adieux à ses hommes, est la pire des humiliations. Le Général Jean Baptiste Tine a subi ce sort en étant limogé après les évènements de Mars 2021», écrivait-il.
Il l’a limogé avec effet immédiat et remplacé le même jour sans même avoir pu procéder à une passation de service en bonne et due forme avec son remplaçant. Et le général devrait partir à la retraite trois (3) mois à peine” avait-il écrit sur sa page Facebook.
Mais le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire avant confier l’enquête à la Section de recherches de Colobane selon des sources de Seneweb. Ainsi les gendarmes ont procédé à l’interpellation de Pape Sané.
C’est à 17 heures ce lundi que les gendarmes se sont présentés devant les locaux de Walfadjri au Front de terre. Alors que Pape Sané sortait de l’émission “Kepaar gi”, ils lui ont remis une convocation avant de lui demander de les suivre. Arrivé à la section de recherche, Pape Sané y est rejoint par Cheikh Niass, PDG du groupe Walfadjri, Moustapha Diop, directeur de la télé et de la radio, Seyni Diop, directeur de publication de Walf Quotidien, Mame Birame Wathie du site Walfnet… Après plusieurs heures d’attente, l’audition commence vers 21 heures pour se terminer un peu après 22 heures. Le journaliste chroniqueur est ainsi placé en garde-à-vue pour “diffusion de fausses nouvelles”.
